de JOOP ADMIRAL et SERGE WOLF

Spectacle créé en 2010 au Théâtre de Villepreux.
Représentation au Théâtre du Plateau et en tournée.

 

Un conte autobiographique : Sur un plateau nu ouvert sur un écran de cinéma, un homme nous raconte sa quête des origines. Il cherche l’identité de son père. Face au silence de sa mère, il s’invente une histoire entre fiction et réalité, théâtre et cinéma.
 
Un homme que l’on appellera SW s’interroge sur son histoire personnelle et entame une enquête sur ses origines : Qui est son père ? Et de quoi sont fait les secrets de famille qui vous empoisonnent votre vie durant ? Le projet prend aussi à témoin la mémoire. De quoi est-elle faite ? Et comment s’arrange-t’on avec quand elle nous fait défaut ? Cette (en)quête nous conduira à travers trois matériaux différents :
  • 1 récit autobiographie de SW sur sa recherche du père
  • 1 texte de théâtre de Joop Admiraal : « Tu es ma mère », un dialogue entre une mère et son fils
  • 1 film réalisé par SW sur un secret de famille datant de l’occupation allemande en Alsace.
Le tout est l’autopsie d’une résilience.
 
Est-ce du théâtre ? Du documentaire ? De la réalité ? De la fiction ?
SW joue Tu es ma mère est un objet théâtral singulier.
 
Le propos : Cet exercice d’équilibriste interroge la limite entre fiction et réalité. Il est aussi question de vieillissement, de perte d’identité et de mémoire (la mère étant atteinte de la maladie d’Alzheimer).
 
Création au Théâtre de Villepreux le 27 janvier 2010 puis tournée dans les Yvelines, Paris
et en Alsace
.

Avec le soutien du CG 78, de la DRAC Alsace et de l'ARCADI.

 

 

  • Mise en scène : Richard Leteurtre
  • Avec : Serge Wolf
  • Pièce « Tu es ma mère » de Joop Admiraal
  • Traduction et dramaturgie : Mike Sens
  • Traduction alsacienne : Serge Wolf
  • Récit d’après la nouvelle "À ma mère" de Serge Wolf
  • Scénographie : Jean Pierre Schneider
  • Lumières : Olivier Nacfer

 

Produit par le Thalia Théâtre en collaboration avec la compagnie Marie Z. Coproduction CG 78, DRAC Alsace et l'ARCADI.

La proposition de Serge Wold et Richard Leteurtre s'impose parce qu'elle est le fruit d'une longue maturation qui n'a jamais été un jeu narcissique, qui s'est accomplie en une formulation scénique refusant l'émotion racoleuse au premier degré, la sensiblerie, et garantissant et grantissant au spectateur un espace qui lui appartienne et qui lui permette de s'approprier, de vivre à son tour, dans ses souvenirs, ses doutes ou ses appréhensions, ce qui s'énonce là.
La voix du Luxembourg, mai 2011